lundi 14 décembre 2009

Déplacements et transports en Casamance


Le principal moyen de déplacement est la marche à pied. Beaucoup d’élèves sur les routes le matin, qui n’hésitent pas à faire plusieurs kilomètres. Ils rentrent le midi et retournent l’après-midi. Beaucoup de gens pour qui les cars sont trop coûteux marchent en espérant trouver un véhicule, (vélo, mobylette, voiture ou camion) qui pourra les emmener un peu plus loin. Il n’est pas rare de voir trois personnes sur une mobylette ou un vélo et des camions ou des voitures remplis de monde. Il n’est pas rare que les rizières soient à plus de 5 km de la maison. Les femmes s’y rendent tôt le matin et rentrent à la nuit tombante, avec leurs bassines chargées sur la tête. Les vélos sont soumis à rude épreuve. On y met sur le porte-bagages, outre les gens, des sacs de plus de 50Kg. J’ai pris en voiture une fois, un jeune qui transportait un sac de chaussures d’occasion. On a peiné à le hisser à deux dans le coffre de la voiture. Il avait 50 Km à parcourir. N’imaginez pas que la Casamance est un « plat pays »

Un autre moyen c’est la charrette tirée par un ânon. On s’en sert très souvent pour transporter différents matériaux, comme le ciment et la ferraille sur la phot, mais aussi pour les personnes. De temps en temps, on rencontre toute une famille endimanchée qui se rend ainsi à une cérémonie, tirée par un ou 2 ânes. Bien sûr, ils empruntent


les mêmes voies de circulation que les voitures, ce qui pose quelques problèmes de circulation dans les villes.

Bien sûr, la tête est un moyen

de transport très utilisé,




même les cahiers de devoirs.

Il faut apprendre jeune !

Il reste toujours la force musculaire pour tirer

les lourdes charrettes, comme ici à Dakar.